Depuis l’an 2000, il y a deux façons de divorcer en Suisse : en passant par un divorce disons « classique », ou en le faisant à l’amiable. Dans les deux cas, la notion de « faute » a disparu de la législation (on ne parle pas ici bien entendu de délits pénaux comme l’enlèvement d’enfant ou la violation d’un domicile).
Suisse : une majorité de divorces se fait aujourd’hui à l’amiable
Comme le divorce à l’amiable est on ne peut plus simple à obtenir pour peu qu’on y mette un peu de bonne volonté, aujourd’hui la grande majorité des gens qui divorcent en Suisse choisissent cette voie (90% des divorcés !) et, en 2005 déjà, près d’un tiers d’entre eux se sont même passé d’avocat ! Plus encore, le divorce en ligne est de plus en plus courant : https://divorce.ch/ !
Suisse : dans quels cas, l’avocat est-il indispensable pour divorcer ?
Cela dit, la procédure à l’amiable (dite « par consentement mutuel ») n’est pas toujours possible. Si, par exemple, l’un des deux époux refuse le divorce, celui qui le souhaite doit d’abord demander la séparation, puis entamer une procédure classique deux ans plus tard, qui, sauf changement d’avis du conjoint récalcitrant, devra se faire avec avocat. Par ailleurs, certains divorces mettent en jeu des patrimoines si importants que se dispenser d’avocat n’est pas recommandé. Enfin, certaines situations peuvent exiger des conseils pointus, et on a parfois besoin d’être rassuré. Pour tous ces cas, que ce soit pour un divorce à Vaud ou ailleurs, on peut cliquer sur ce lien pour trouver une liste d’avocats.
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